Au lac salé !
  

De la neige ? Non. Le chott El-Jerid est situé de 10 à 25 mètres sous le niveau de la mer. D'une superficie de 7000 m2, il est le plus grand lac salé asséché du Sahara. Une autoroute reliant l'ouest du pays à l'est le traverse pour environ 60 km. Un paysage lunaire recouvert d'une épaisse croute de sel.


- Si tu grattes, tu peux voir le sable ! dit papa.
- On voit aussi les toutes petites vagues dans le ruisseau, je lui réponds.

Naomi se plaignait d'avoir mal sur ses petits bobos sur les pieds. Théo a même essayé de marcher nu pied.

En repartant sur la route, nous avons vu qui a une usine qui collectait le sel sur place. Et ça se transforme en ceci:

 
Je tiens Théo dans mes mains ! Mais non, je le tiens pas dans mes mains. Il est plutôt au loin. La perspective est trompeuse. 
 
 
Ha voici mon frère Théo, il me tient ! Disons que cette photo est surement la 10e. Il commençait à avoir mal au bras!
 

Bon, voici mes parents Annik et François, devant le lac salé !!

 
Voici les pieds de mon papa avec beaucoup de sel même quelques heures après notre visite !!

 
 bon bye bye le lac salé! 
 
AUTEUR: EMMA
L'escapade se poursuit aux portes du désert, dans un chott où le film "Day of the Falcon" avec Antonio Banderas, a été tourné. Le "Patient Anglais" y a également été tourné. Nous avons longé ce lac salé, désormais à sec. On a donc loué un Land cruiser conduit par un guide nommé Malek qui nous a conduit dans ce paysage à couper le souffle.
 


Les pistes se succèdent et s'entrecroisent. Malek sait où il se dirige. Il est originaire de la place. Il a passé les 20 dernières années à sillonner ces mers de dunes et de sables du sud de la Tunisie. Il nous raconte à quel point il est nostalgique de l'époque pas si lointaine où il sortait avec plusieurs autres Land Cruiser paquetés de visiteurs en quête d'exotisme. Selon ses dires, ce n'est qu'à partir de la révolution que ce tourisme de masse s'est presque réduit à 0. Il nous raconte qu'il travaillait de 4h le matin jusqu'à 11h le soir à tous les jours. Depuis ce temps, il est chanceux si l'agence l'appelle pour amener une famille comme nous à Ong Jemel pour un coucher de soleil.


 Malek, dans sa tenue de berbère pour la ride qui nous mènera à Ong Jemel. Un site qui a servi de scène et de décor pour la planète Tataouine dans le film "La Menace Fantome" de Star Wars. Avant cette promenade de fin de journée qui allait nous amener sur ce site énigmatique juste à temps pour le coucher du soleil, on décide de se taper une petite promenade dans le Tozeur avoisinant.  







On s'est laisser convaincre d'acheter le foulard des berbères.

 
 
 

Arrivés sur le site de Ong Jemel, Théo se précipite vers les maisons de Tataouine. Depuis ce jour, on se tape les premières épisodes de Star Wars, question de se mettre à jour pour les prochains qui sortiront bientôt.






15 ans après le tournage de ce film, ce site continue d'attirer des nombreux touristes. Mais les années font leur œuvres et l'ensablement demeure une menace constante du site. En 2009, le gouvernement tunisien et différents bailleurs de fonds ont levé plus de 600 000 TND pour restaurer les lieux.












L'expérience des dunes aux abords de Ong Jemel a vraiment été trippant pour les enfants. À défaut d'avoir la neige cet hiver, nous avons le sable fin. Prochaine fois, on essai de trouver un snowboard !


 
 





Le Sahara Lounge est un endroit enchanteur au cœur de la palmeraie de Tozeur. Nous avons profité de notre passage pour expérimenter l'arbre en arbre ... mais au travers des palmiers et des bananiers.

Deux parcours nous y attendaient, les tyroliennes et l'hébertisme. Y avait quelque chose de magique, voir de surréaliste. Les enfants ont vraiment adoré. Voyez par vous même:



Une petite séance de training a précédé nos vies éphémères de singe. Les équipements étaient de qualité. Le tout était très sécuritaire.





Le seul point négatif que nous soulignons, c'est de s'assurer de savoir que les deux parcours ont un cout distinct. Si vous y allez un jour, posez la question du cout pour les deux parcours. Conseil d'ami. C'est seulement pour éviter les malentendus et les surprises car sommes toutes, nous avons pas de regret. L'expérience est vraiment indélébile dans nos mémoires.

 
Destination Tozeur. Après notre saut sur les iles de Kerkennah, nous continuons la route vers le grand sud. Quelle est notre surprise lorsque nous voyons cette affiche avertissant le conducteur de faire attention aux dromadaires sur la route. À priori, on pensait qu'il s'agissait d'un divertissement pour touristes. Mais en fait, nous nous sommes fait raconter que c'était réellement un danger routier. Surtout l'hiver.
 
Dans la région, des centaines de dromadaires femelles détenues par des propriétaires locaux sont laissé au "pâturage" pendant la saison hivernale, sans enclos. Elles sont bien identifiées par une marque au fer rouge. Elles resteraient toujours dans un périmètre que quelques dizaines de kilomètres, revenant toujours s'abreuver au même point d'eau.


La raison pour laquelle elles représentent un risque est liée à la température. Les nuits sont fraiches dans le désert l'hiver. Alors, pour se réchauffer, les dromadaires ont l'habitude de se tenir sur l'asphalte qui a emmagasiné de la chaleur durant le jour. Les dromadaires profitent donc de la chaleur de masse émanant de la route. Et il parait qu'ils ne sont pas trop nerveux lorsqu'un véhicule fonce sur eux.


En arrivant à Tozeur, on aperçoit des palmiers à perte de vue. L'oasis est impressionnant. D'autant plus que nous sommes en plein période de récolte des dattes de Tunisie, réputées partout dans le monde. Cette palmeraie immense est munie d'irrigation naturelle et améliorée par l'homme.
 
Chaque palmier appartient à un propriétaire par petits lots. Les poches blanches que l'on voit sur la photo ci-haut sert à protéger les dattes mures de la pluie et des autres intempéries.




 
Une porte traditionnelle en plein milieu de la palmeraie.


 
Les palmiers étaient vraiment chargés à bloc.
 



 

Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés dans un centre de collecte et de traitement des dattes. Théo était impressionné par cette petite montagne de noyau. On y retrouvait une quinzaine de femmes qui s'y consacraient minutieusement. En fait, personne ne parlait français. On voulait seulement acheter une petite caisse de dattes. On a vite compris que ce n'était pas dans leurs habitudes de vendre au détail à des étrangers qui se font de plus en plus rares dans cette région depuis quelques années.

 
Ce qui nous a beaucoup étonné de Tozeur, c'est qu'on sent que la ville a déjà accueilli des hordes de touristes. Les infrastructures y sont présentes mais sous-utilisées. En fait, on y trouve environ 14 grands hôtels 5 étoiles avec des capacités d'accueil très importantes mais seulement 3-4 sont actuellement en activité.
 
Nous en avons tout de même profiter pour s'offrir une ride en quad pour découvrir le coin et voir ce que Tozeur et ses environs avaient à nous offrir. Même si nous étions en octobre, la température y était encore très chaude..
 


Les enfants ont trippé à se promener dans les dunes. Papa et Theo se gardaient une petite distance de maman pour pouvoir s'amuser un peu plus :)



Ce petit point d'eau était le bienvenue. Les enfants en ont profité pour se rafraichir.


 
Un vidéo à venir dans le prochain post du blog.... à suivre.