Nous nous ennuyons de Zahir, notre voilier sur lequel nous avons passé nos 3 derniers étés au Lac Champlain, USA. Heureusement, les nouveaux proprios semblent bien en profiter. Depuis que nous sommes arrivés en Tunisie, l'appel de la mer et de la voile se fait bien sentir. En juillet, nous nous sommes inscrits au club de nautique de Sidi Bou Said auquel on peut pratiquer l'Optimist, le laser, les hobie cat et la planche, illimité... Et ça s'applique pour tous les membres de la famille. J'en reparlerai dans un autre billet. Mais c'est bien par l'intermédiaire du club que nous avons pu entrer en contact avec une très gentille dame propriétaire d'un Bénéteau First 41,5 dénommé Hippocampe.
Alexandra nous a donc accordé une journée d'immense bonheur en nous recevant sur sa bête. La journée a commencé à la marina de Yasmine Hammamet ou des milliers de bateaux de plaisance hivernent. Même Christophe Colomb semble y avoir oublié son navire. Méga complexe que ce quartier. Construit à partir d'un champ vide il y a quelques années, Yasmine Hammamet est maintenant composé de plusieurs grands complexe hôtelier entourant la marina. Par contre, il est vraiment déconcertant de voir à quel point c'est vide. Complètement inanimé. Le secteur hotelier et touristique cours vraiment à sa perte actuellement. C'est frappant.
L'objectif de la journée était de convoyer Hippocampe de Hammamet vers Monastir pour un carénage. Naviguer en Tunisie est sécuritaire. Très très peu de traffic. Non, nous n'avons pas croisé de migrants sur l'eau non plus. Pour ceux qui se posent la question, les douanes terrestres sont très peu poreuses. Par contre, les procédures avant de prendre le large sont assez exigeantes. On doit normalement toujours se rapporter à la capitainerie et la garde nationale avant de prendre le large.
Finalement, Éole en aura voulu autrement. Après seulement une heure et demi de voile, nous avons du partir le yanmar pour 7 hrs de moteur sur une mer plutôt calme.
On a même eu de la visite de deux dauphins trop occupés à chasser pour s'inviter à une petite course contre l'étrave d'Hippocampe.
Nous sommes arrivés à bon port quelque minutes après le coucher du soleil.
Le lendemain matin, le fort de Monastir nous accueillait.