Destination Tozeur. Après notre saut sur les iles de Kerkennah, nous continuons la route vers le grand sud. Quelle est notre surprise lorsque nous voyons cette affiche avertissant le conducteur de faire attention aux dromadaires sur la route. À priori, on pensait qu'il s'agissait d'un divertissement pour touristes. Mais en fait, nous nous sommes fait raconter que c'était réellement un danger routier. Surtout l'hiver.
Dans la région, des centaines de dromadaires femelles détenues par des propriétaires locaux sont laissé au "pâturage" pendant la saison hivernale, sans enclos. Elles sont bien identifiées par une marque au fer rouge. Elles resteraient toujours dans un périmètre que quelques dizaines de kilomètres, revenant toujours s'abreuver au même point d'eau.
La raison pour laquelle elles représentent un risque est liée à la température. Les nuits sont fraiches dans le désert l'hiver. Alors, pour se réchauffer, les dromadaires ont l'habitude de se tenir sur l'asphalte qui a emmagasiné de la chaleur durant le jour. Les dromadaires profitent donc de la chaleur de masse émanant de la route. Et il parait qu'ils ne sont pas trop nerveux lorsqu'un véhicule fonce sur eux.
En arrivant à Tozeur, on aperçoit des palmiers à perte de vue. L'oasis est impressionnant. D'autant plus que nous sommes en plein période de récolte des dattes de Tunisie, réputées partout dans le monde. Cette palmeraie immense est munie d'irrigation naturelle et améliorée par l'homme.
Chaque palmier appartient à un propriétaire par petits lots. Les poches blanches que l'on voit sur la photo ci-haut sert à protéger les dattes mures de la pluie et des autres intempéries.
Une porte traditionnelle en plein milieu de la palmeraie.
Les palmiers étaient vraiment chargés à bloc.
Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés dans un centre de collecte et de traitement des dattes. Théo était impressionné par cette petite montagne de noyau. On y retrouvait une quinzaine de femmes qui s'y consacraient minutieusement. En fait, personne ne parlait français. On voulait seulement acheter une petite caisse de dattes. On a vite compris que ce n'était pas dans leurs habitudes de vendre au détail à des étrangers qui se font de plus en plus rares dans cette région depuis quelques années.
Ce qui nous a beaucoup étonné de Tozeur, c'est qu'on sent que la ville a déjà accueilli des hordes de touristes. Les infrastructures y sont présentes mais sous-utilisées. En fait, on y trouve environ 14 grands hôtels 5 étoiles avec des capacités d'accueil très importantes mais seulement 3-4 sont actuellement en activité.
Nous en avons tout de même profiter pour s'offrir une ride en quad pour découvrir le coin et voir ce que Tozeur et ses environs avaient à nous offrir. Même si nous étions en octobre, la température y était encore très chaude..
Les enfants ont trippé à se promener dans les dunes. Papa et Theo se gardaient une petite distance de maman pour pouvoir s'amuser un peu plus :)
Ce petit point d'eau était le bienvenue. Les enfants en ont profité pour se rafraichir.
Un vidéo à venir dans le prochain post du blog.... à suivre.