Les Iles Kerkenna, où le temps ralenti.

Le mois dernier, nous avons eu la chance de faire notre première virée vers le grand sud tunisien pour la relâche scolaire automnale des enfants. À bord de notre petite Renault Symbol en location, nous avons débuté par mettre un cap sud-est pour aller faire un saut sur les iles de Kerkennah.

Avant d'aller plus loin, je vous invite fortement à aller voir le reportage suivant qui dresse un portait idyllique de cette petite communauté de pêcheurs, cliquez ici


On arrive aux iles en traversier à partir de Sfax, une grande ville côtière industrielle. La traversée dure environ 1h30. On est arrivé en début de soirée. Mais déjà, on sentait que la petite ile ne vivait pas au même rythme que le reste de l'univers terrien.
 
Le bruit des vagues nous réveille le lendemain matin. En ouvrant les fenêtres de notre joli petit hôtel méditeranéen bleu et blanc, les barques de pêcheurs et l'odeur marin nous confirment que nous sommes en territoire de poissons frais. Suite à un petit déj relax, on se prépare à aller voir les collecteurs de fruits de la mer.
 
En fait, ce sont les techniques de pêche traditionnelles de ces insulaires qui sont vraiment particuliers. En se promenant au port de Kraten le lendemain, nous tombons sur ces filets typiques installés sur des poteaux quadrillant les "propriétés" aquatiques détenues par des familles locales depuis des siècles et transférés de générations en générations.

 
Ces filets sont placés en eaux peu profondes et entourent ces iles de quelques kilomètres. 


La plupart des pêcheurs, parmi les 15 000 habitants, se déplacent toujours à bord d'embarcation à voile aurique. Un gréement qui date d'une époque très très lointaine. Et je vous dis, ce n'est pas pour les touristes. On en a croisé pratiquement aucun. Surement que les petits moteurs hors bord doivent dépanner quelques fois.



Les iles Kernennah sont réputés pour la capture de seiches et calmars. Le pêcheur venait justement d'en attraper une bonne chaudière.


Une bonne récolte pour la journée !




Cette petite ile avait un petit fort qui avait servi de look out pour les romains il y a 2000 ans.



En retournant vers la terre ferme le lendemain, on a eu une vision très choquante. Aux abords de quelques dizaines de kiosques de vente de poissons, on aperçoit une horreur. En fait, il faut croire qu'ils n'attrapent pas que des poissons frais. En fait, c'est tout à fait par hasard que nous sommes tombés sur ces 2 tortues marines avec un profond malaise. Elles étaient encore en vie. Soupirant au 15 secondes. En marchant plus loin, quelle surprise Annik a eu de tomber sur un cimetière de tortures avec un tas de carapaces vidées. Dégout. Légal, illégal ?



On préfère garder ces deux prochaines images comme souvenir de cette magnifique ile :)


 

1 commentaire:

  1. On vous lit avec intérêts les Cocos! Au plaisir de vous voir en 2016!! Sab & Marco xo

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